Ecoutez moi bandes de jeunes cons, c'est un vieux con qui vous parle.
En 68, quand il a fallut descendre dans la rue, on y est tous descendu.
En ces années là, on nous apprenait à aimer la vie, pas à pleurnicher sur des fatalités que des énarques et des oligarches nous inventent tous les jours.
Et vous, espèces de parlicoteurs à la petite semaine, espèces de "t'as vu mon fut' ", quel souvenir de votre passage vous laisserez à vos enfants ? Sinon qu'un grand vide, un grand silence.
Qu'est-ce que vous leur direz, tas de morveux, quand ils vous demanderont "pourquoi" ? Hein ? Vous leur direz "c'est la vie" ?
Mais votre vie, vous n'en avez pas marre qu'on vous la fabrique sur mesure ? Vous n'êtes pas foutus de la gérer vous-même et de la conditionner à votre norme ! Vous avez peur de prendre une giffle ou qu'on vous arrache un cheveu ?
Vous attendez quoi ? Que ce soit vos enfants qui réagissent ?
Croyez bien que s'ils le font ce sera en disant "je le fait parce que j'ai honte de mon père".